Buste de cire Trudon

L’autorité absolue : le buste droit, le regard portant au loin et la moue dédaigneuse, le Roi Soleil rayonne.

Fièrement campé dans une sculpture monumentale de François Girardon (1699) de 7 mètres de haut, Louis XIV à cheval trônait au centre de la place Vendôme avant d’être abattu en 1792 sous la Révolution. Reproduite à petite échelle, le buste est, depuis, résident du Musée du Louvre.

Figure iconique de la royauté et de l’art à la française, Louis XIV règne désormais sur la collection de bustes de Cire Trudon.

Le Consulat, Napoléon Bonaparte (1769-1821) sait qu’il faut diffuser son portrait pour s’imposer aux Français. Il sera le principal édificateur de sa légende.

Tous les supports sont utilisés, depuis la sculpture jusqu’aux tabatières et aux éventails. La multiplicité d’objets à l’effigie de l’Empereur ou représentant les symboles impériaux constituèrent un extraordinaire moyen de propagande de la légende napoléonienne.

Mais avec la Restauration, les bonapartistes doivent entamer un combat souterrain, multipliant les objets séditieux. La mort de l’Empereur en 1821 le rendant moins dangereux aux yeux des royalistes, les productions de la figure du héros et de ses principaux faits d’armes reprirent avec force.

Le Second Empire (1852) va officialiser la légende impériale à travers d...

Louise et Alexandre étaient les enfants de l’architecte Alexandre-Théodore Brongniart (1739-1813), célèbre pour la construction de la Bourse de Paris et la transformation du cimetière du Père Lachaise.

Né d’une mère peintre et d’un père concierge au Louvre, Jean-Antoine Houdon (1741-1828) côtoiera très tôt les meilleurs sculpteurs de l’époque comme Jean Baptiste Pigalle et Jean Baptiste Lemoyne.

Celui qui sera reconnu comme le sculpteur des Lumières figera dans la pierre les portraits des personnalités de son époque telles la tsarine Diderot, Voltaire ou Rousseau.

Portraitiste le plus brillant du XVIIIe siècle français, Houdon gardera toute sa vie un intérêt vif pour le thème de l’enfance.

Les portraits des enfants Brongniart réalisés en 1777 expriment avec force et tendress...

Pourquoi naître esclave est le nom donné par le sculpteur et peintre Jean-Baptiste Carpeaux (1827-1875) à une série de bustes qu’il a exécutée autour de 1870.

Au sommet de sa carrière, bénéficiant de la protection de Napoléon III, Carpeaux reçoit de la ville de Paris la commande de la Fontaine de l’Observatoire dont il détourne le sujet imposé – les quatre points cardinaux – en les remplaçant par quatre personnages allégoriques incarnant l’Europe, l’Afrique, l’Asie et l’Amérique.

C’est dans le cadre de l’étude préparatoire sur l’Afrique que le buste de la Négresse captive vit le jour. Fidèle à son interprétation du mouvement, il représente l’esclave au buste entravé dans une torsion oblique exprimant la révolte.

L’histoire raconte que la femme ayant servi de modèle aurait égale...

Louise et Alexandre étaient les enfants de l’architecte Alexandre-Théodore Brongniart (1739-1813), célèbre pour la construction de la Bourse de Paris et la transformation du cimetière du Père Lachaise.

Né d’une mère peintre et d’un père concierge au Louvre, Jean-Antoine Houdon (1741-1828) côtoiera très tôt les meilleurs sculpteurs de l’époque comme Jean Baptiste Pigalle et Jean Baptiste Lemoyne.

Celui qui sera reconnu comme le sculpteur des Lumières figera dans la pierre les portraits des personnalités de son époque telles la tsarine Diderot, Voltaire ou Rousseau. Portraitiste le plus brillant du XVIIIe siècle français, Houdon gardera toute sa vie un intérêt vif pour le thème de l’enfance.

Les portraits des enfants Brongniart réalisés en 1777 expriment avec force et tendresse la...

Ce modèle méconnu de Marie-Antoinette d’Autriche est attribué à Brachard sans préciser s’il s’agit de l’aîné, Jean-Charles-Nicolas ou du plus jeune, Jean-Nicolas-Alexandre.

Le buste représente un portrait idéalisé de la reine de France contrairement à d’autres pièces plus orientées vers l’évocation d’une souveraine au sommet de sa puissance.

La tête légèrement tournée vers la droite, les épaules revêtues d’une étoffe nouée avec naturel, elle est coiffée d’un diadème orné d’une fleur de lys retenu par un rang de perles.

Femme célèbre et controversée de l’histoire de France, Marie-Antoinette fit l’objet de nombreuses représentations artistiques.

Beaucoup de ces pièces de valeur ont disparu lors de la Révolution. Quelques copies ont heureusement survécu aux troubles de l’Histo...