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Voici comment ce parfum exprime une  scène de fête dans un club vibrant, où les corps se frottent et se touchent dans une euphorie désinhibée.

Les décibels augmentent, les odeurs enivrantes de cuir et d'absinthe remplissent l'air jusqu'au petit matin.

La peau devient vulnérable, tandis que l'adrénaline et la chimie des corps s'expriment dans la chaleur fiévreuse des notes de narcisses, de patchouli "cœur" et d'un accord de cuir souple et addictif.

Un parfum à l’image d’un splash glacé et spontané.

Dans une ambiance nocturne électrique, entouré de corps animés par la musique, on sirote du gin glacé avec une légère sensation de fraicheur enivrante. 

Le parfum de l'alcool, à la frontière de la détente délicieuse et de l'euphorie, offre un effet de vertige et de décontraction, avec des notes de genièvre, de poivre rose, de mandarine et de cèdre, qui infusent une énergie détonante. 

Nous voici sur une plage de sable blanc difficilement accessible en raison de sa pente abrupte.

Un grand rocher mouillé d'embruns se trouve sur la plage et crée une alcôve minérale propice à la méditation.

Le parfum boisé et minéral de la cannelle épicée, de la myrrhe, de l'encens, du cèdre et de l'ambroxan crée une expérience olfactive sophistiquée et simple à la fois, à l'image d' une rencontre organique des contraires. surprenant et pourtant si évidente.

L’éloge innocent de la légèreté, de l’apesanteur limpide, de la facilite de vivre.

Capter l’effervescence de cet instant magique ou l’inconnu ne fait plus peur, tout devenant facile, ou l’on se sent forcement sublime et invincible, un peu comme s’il l’on marchait a quelques centimètres au-dessus du sol.

Ondes lumineuses et désinvoltes des fruits rouges, souffle piquant du safran qui donne des ailes et souffle chaud du santal qui fait comme une armure protectrice contre les coups du sort.

Un parfum aérien déleste de tout effort et de toute gravite. un parfum de festivités aspirationnelles.

Aux premières lueurs de l’aube, la nature impétueuse possède la fraîcheur incisive des eaux vives d’un torrent de montagne. 

La moindre odeur explose comme une extase. Celle d’une fleur sauvage à peine éclose, emplit l’air tout entier et devient la promesse d’un renouveau, le rêve d’un possible.

Alternant entre le frais et l’ardent, cette fougère 3.0 révèle une explosion racée de sauge sclarée et d’épices, dans un encensement d’angélique, une vibration claire d’encens et de bois épris de liberté.

Une émanation contemplative de la nature, la volupté d’un jour nouveau, l’effervescence d’une renaissance.

L’instant privilégié ou l’homme fait soudainement corps avec le cheval — apprivoisement réciproque. 

La chaleur communicative d’un alezan a peau de pèche fait naitre des désirs de cavalcades effrénées. 

Éloge de la fuite, au galop, métaphore ultime de la liberté indomptée.

Prendre les rênes. 

Triompher du temps, de soi. Labdanum et ambre s’empoignent par le crin, cuirés comme la peau patinée d’une selle réchauffée au corps du destrier, et abricotes de styrax et d’Osmanthus, dans un hommage à la peau sous tous ses règnes : végétal, animal et humain. Chaud et rayonnant.

Sur sa peau nue, le souvenir de l’extase et dans l’air de cette chambre avec vue, le sillage fuselé d’une fumée de cigarette : la trace indélébile de l’amour, le souvenir enflammé d’un désir fou. 

Un parfum narcotique qui frissonne d’interdit, comme le retour aux sources instinctives du parfum.

Un soupir inoubliable de sensualité. En plein cœur de ce bouquet de tubéreuses fluorescentes, fleurs blanches faussement sages surgit un accord enflammé de tabac, galbanum et de vanille. 

Un brûlot olfactif capable de consumer les cœurs et les corps.